Succès des épreuves de course à pied virtuelles en période de Covid-19
Pandémie de Covid-19 oblige, les événements sportifs à grande échelle ont été annulés les uns après les autres. Les entraînements en groupe ont également été interdits, hormis pour les sportifs de haut niveau. Pour maintenir leur motivation et garder un lien social, bon nombre de runners misent sur la technologie, notamment avec les courses virtuelles.
A -Le nombre d’inscrits aux courses virtuelles augmente
Les applications sociales de remise en forme telles que MapMyRun et Strava ont nettement gagné en popularité depuis la mise en place des restrictions concernant la pratique sportive.
Ces outils permettent :
- de se lancer des défis ;
- de suivre ses coéquipiers ;
- de comparer les performances ;
- d’analyser ses progrès.
- de commenter ;
- de se féliciter et de s’encourager mutuellement.
En outre, faute de courses en présentiel, certaines fédérations choisissent d’organiser une course virtuelle. Ici, au lieu de se contenter de publier leurs performances au sein de leur petite communauté, les athlètes disposent d’un certain délai pour effectuer l’épreuve seul(e)s et pourront partager le temps enregistré par leur smartphone ou leur montre connectée sur des applications dédiées. Un tableau de classement est ensuite publié sur le site de l’organisateur.
Faute de mieux, les personnes qui décident de participer à une course virtuelle sont de plus en plus nombreuses. L’organisation NYRR (Les New York Road Runners) a ainsi réussi à rassembler quelque 22 000 participants pour l’édition interactive 2020 du marathon annuel de la ville.
C’est principalement pour éviter de ralentir leur progression et éviter une reprise trop dure que les adeptes de course à pied s’inscrivent aux événements « à distance ». En effet, sans compétition et avec les multiples contraintes, ils peinent à rester réguliers dans leurs entraînements et à garder le cap.
Les séances les plus exigeantes sont souvent négligées, puisqu’en l’absence de tournoi, les runners ont l’impression de courir en vain et ne cherchent pas à se surpasser.
B – Les participants se trouvent d’autres sources de motivation
Toutefois, la formule ne convainc pas tous les passionnés de la discipline. À cause de la distanciation sociale imposée pendant le confinement, certains ont été contraints de courir en ville, et en solo, avec les désagréments que cela implique (pollution, nombreux obstacles…).
Les sorties sont moins agréables qu’en binôme ou à plusieurs, sans compter la question de la sécurité en pleine campagne ou le soir. Pour beaucoup, la perte du plaisir, l’ennui et l’absence de l’émulation du groupe ont eu raison de leur motivation.
D’ailleurs, la plupart des coureurs non professionnels disent pratiquer désormais davantage pour maintenir leur forme physique et mentale que pour la performance. Comme les plus aguerris, ils attendent également avec impatience le retour des compétitions, pour retrouver le courage et l’envie de se donner à nouveau à fond, mais aussi pour l’ambiance festive, les cris du public…
D’ici là, quelques-uns trouvent leur motivation dans les fonds qu’ils contribuent à lever au profit d’associations au travers de leurs frais d’inscription, des dons des entreprises, des parrainages… Un moyen de concilier exercice et solidarité.
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