La coupure annuelle, une obligation pour les adeptes du running
Depuis la mise en place des mesures de confinement, les Français ne sont autorisés à courir que durant une heure par jour au maximum et sans dépasser une distance d’un kilomètre autour de leur domicile. Si certains poursuivent leurs sorties running, d’autres en profitent pour faire leur coupure annuelle afin de se reposer et se re-booster physiquement et psychologiquement.
La coupure annuelle, un break salvateur physique et psychologique
Pour les coureurs réguliers, une coupure une fois par an est indispensable, même si elle est synonyme de régression. Quelle que soit la période à laquelle chacun décide d’observer cette pause annuelle dans la pratique du running, celle-ci doit être intégrée dans le planning d’entrainement. En effet, elle permet à la fois de récupérer physiquement et psychologiquement.
- D’une part, les passionnés de course à pied, comme tout le monde, accordent leur priorité à leur santé, avec l’espoir d’être en pleine forme au moment de la reprise et pouvoir éventuellement participer aux événements prévus à parti de l’automne.
- D’autre part, la coupure est primordiale pour soigner les micro-traumatismes, qui commençaient à se faire douloureux et qui augmentent le risque de blessure. Un arrêt forcé permet le repos et la régénération des muscles, tendons et articulations.
- C’est également l’occasion de prendre un peu de recul par rapport à la course, de faire le point sur l’année écoulée. Après des mois d’entrainement et un enchainement de compétitions, il n’est pas rare de saturer. Se couper de l’activité pendant un temps permet de retrouver l’envie et d’être à nouveau dans de bonnes dispositions mentales à la rentrée suivante pour se dépasser et atteindre ses objectifs.
Coupure annuelle n’est pas forcément synonyme de coupure totale
Pour les personnes qui sont « accros » au sport, une rupture totale de longue durée est parfois contre-productive, car elle affecte leur moral et leur tonus. De plus, la reprise sera d’autant plus difficile. Aussi, une coupure partielle après quelques jours de coupure totale peut être la solution, pour éviter de perdre toutes ses capacités tout en offrant au corps un minimum de repos, et en se faisant plaisir.
Les professionnels recommandent d’ailleurs de ne pas rester totalement inactif pendant plusieurs semaines, au risque de subir une baisse de performance importante. Toutefois, la durée idéale du break dépend de chacun et de l’intensité de l’année écoulée. Si aucune pause en milieu de saison n’a été effectuée, la coupure annuelle doit être plus longue.
Au début de la période d’arrêt, la pratique de disciplines calmes comme la marche suffit. Les deux semaines suivantes, le vélo, la natation ou d’autres activités portées permettent de faire de l’exercice sans trop solliciter l’organisme. Petit à petit, de petits footings en forêt ou sur terrain souple aident à retrouver de l’endurance en douceur, sans les chocs induits par le running. La préparation pour courir implique aussi des séances de renforcement musculaire, ils sont indispensables dans le cadre d’un programme de reprise.
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