Participer à une compétition de trail

3 conseils pour réussir sa rentrée compétitive en trail

L’arrivée des beaux jours rime avec le retour des courses dans la nature. Après plusieurs mois de trêve hivernale, vous n’avez qu’une seule envie : avaler les kilomètres et, pourquoi pas, participer à une compétition de trail. Attention toutefois aux excès de confiance ! La reprise doit se faire en douceur. En effet, l’hiver et le froid vous ont empêché de vous préparer correctement et, en cas d’effort trop intense, vous exposez votre organisme à des risques d’accident, de malaise ou de blessure. Dans cet article, nous avons compilé les précautions à prendre pour vous aider à réussir votre rentrée compétitive en trail.

1 – Prévoyez deux à trois courses de préparation

Tout au long de l’hiver, vous avez fait de votre mieux pour vous préparer en vue de la première compétition de trail de l’année.

Il faut cependant garder à l’esprit que si votre mental est prêt, votre corps ne l’est peut-être pas. En effet, les conditions lors des sorties d’entraînement ne seront pas les mêmes que lors des épreuves réelles.

Votre organisme risque d’être soumis à plus de pression d’autant plus qu’il s’agira aussi de faire mieux que les autres concurrents, ou même si vous souhaitez juste améliorer vos performances et votre temps.

Ainsi, il est préférable de miser sur quelques courses de préparation (deux ou trois et pas trop pénibles) avant une véritable compétition avec des objectifs élevés.

2 – Choisissez une course adaptée à vos conditions physiques

Quelles que soient les préparations physiques que vous avez effectuées pour assurer votre rentrée, vos premières courses devront être adaptées à vos conditions physiques. Il est inutile de vouloir trop en faire dès le début et de limiter par la suite vos possibilités pour toute la saison.

Dans l’idéal, il faudra bien choisir le type de circuit proposé pour les courses de préparation : nombre et types de dénivelés, type de terrain (boueux, secs, caillouteux, etc.), conditions météo.

De plus, la durée et le niveau de difficulté des trajets sont importants. Les spécialistes recommandent des sorties de moins de 30 km ou d’environ 4 h pour ceux qui pensent s’être bien préparés pendant l’hiver, avec des intensités basses et/ou modérées.

3 – Préparez-vous à gérer la chaleur et les apports énergétiques

Pendant les sorties d’entraînement en hiver, il s’agissait de gérer la froidure. Au printemps et au début de l’été, la météo et notamment les températures sont capricieuses. Il est donc recommandé de prendre les mesures qui s’imposent avant de courir un trail à ces périodes de l’année.

Entre autres précautions, renseignez-vous sur les conditions météo et choisissez votre tenue en fonction de ces paramètres.

En outre, profitez des courses préparatoires pour bien distribuer les efforts sur les trajets et pour ré-apprendre à gérer votre rythme cardiaque afin de ne pas gaspiller les réserves d’énergie.

Et concernant ces dernières, les ravitaillements (eau + aliments consistants, fruits ou boissons énergétiques, etc.) doivent être préparés avec soin pour éviter l’hypoglycémie, l’épuisement ou les risques de blessures musculaires.

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