Organisateurs et report évènements sportifs

Casse-tête pour les organisateurs avec le report à l’automne des événements sportifs majeurs

Alors que la France sort progressivement du confinement, de nombreux événements sportifs sont reportés à l’automne au plus tôt. Tennis, basket, cyclisme, football, rallye, handball, running… toutes les disciplines sont concernées par l’interdiction de réunir un public nombreux. Pour les organisateurs, outre les conséquences économiques, il faut gérer l’aspect logistique, notamment la sécurité civile.

Report des manifestations sportives en salle et en extérieur à l’automne

L’annonce du chef de l’État concernant l’impossibilité de tenue des grands rendez-vous sportifs au moins jusqu’à la mi-juillet crée un véritable casse-tête pour les professionnels du secteur, qui ont dû modifier leur programme et leur organisation. Les sports en salle ne sont pas plus épargnés que ceux qui se pratiquent en extérieur.

Ainsi, certaines rencontres non décalées vont probablement se dérouler à huis clos, l’objectif étant d’éviter une saison blanche. Sauf qu’organiser une course, un tournoi, etc. sans public ne fait plaisir à aucune des parties.

Dans certaines disciplines, le comptage définitif des points a été arrêté et le champion est désigné sur la base des résultats obtenus pendant la première partie de la saison 2019-2020. Car comme dans tous les secteurs, le futur reste incertain, conditionné à la maîtrise de la maladie, un pari loin d’être gagné.

Le problème de la sécurité civile avec un calendrier sportif très serré

Pour les organisateurs de ces événements sportifs, les pertes financières sont des sujets de préoccupation constants. Au point qu’ils en oublient certains aspects logistiques essentiels comme la protection civile (la Croix-Rouge, la Sécurité civile, etc.). En effet, la présence de ces acteurs sur les lieux des manifestations est obligatoire, afin d’assurer une prise en charge rapide des personnes en proie à un malaise ou victimes d’un accident en attendant l’arrivée des secours.

Or, beaucoup ont omis de signaler un éventuel report à l’entité chargée de la sécurité durant l’événement. Ce faisant, ils risquent un refus de la préfecture ou de la sous-préfecture, synonyme d’annulation de la rencontre.

Mais surtout, les associations agréées redoutent une surcharge d’activité à compter de septembre, car toutes les manifestations vont se chevaucher sur une période très courte. Les professionnels craignent ainsi de manquer de bénévoles secouristes qualifiés et de ne pouvoir satisfaire toutes les demandes. Pour faire face à cet« éventuel » afflux, les associations prévoient de faire un appel à la solidarité entre départements en fonction des besoins de chaque zone à un moment précis.

Encore faut-il que les bénévoles puissent se déplacer pour accomplir leur mission, à cause des contraintes sanitaires et surtout financières. D’ores et déjà, les associations annoncent des pertes de plusieurs millions d’euros qui remettent en cause leur pérennité.

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