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Running : les « secrets » d’une respiration optimale

Tout adepte du running aspire à courir avec fluidité, sans être entravé par l’essoufflement. Voici justement quelques astuces essentielles pour synchroniser sa respiration avec sa foulée, garantissant ainsi une expérience de running plus agréable et performante.

Généralités sur la respiration

La respiration, en tant que mécanisme régulateur de notre existence, est l’architecte de l’équilibre corporel. En des instants paisibles de sommeil, elle adopte une cadence lente, en « accord » avec nos cycles nocturnes. Lors de nos déambulations, elle s’intensifie légèrement.

Cependant, lorsque des individus peu habitués à l’effort physique décident de débuter un entrainement au running, ils perturbent l’harmonie corporelle en négligeant l’importance d’une respiration appropriée.

Équilibrer la respiration et l’effort

Lorsque l’on s’apprête à courir, l’échauffement devient un allié incontournable. Cet échauffement préalable permet de mettre en conditions les muscles pulmonaires, ainsi que le rythme cardiaque, instaurant ainsi un équilibre corporel propice à une respiration adaptée au running.

Fractionner pour optimiser

Le concept de fractionnement de la respiration revêt une importance cruciale dans l’arsenal du coureur avisé. Il s’agit de « découper » l’apport en oxygène en quantités adaptées à l’intensité de l’effort pour assurer une distribution efficiente aux muscles sollicités.

En s’appliquant à bien respirer pour courir, il est possible d’optimiser l’apport d’oxygène tout en éliminant efficacement le dioxyde de carbone, contribuant ainsi à une course plus fluide et performante.

Respiration nasale ou buccale ?

L’importance de l’inspiration par le nez demeure indiscutable, car il agit comme un filtre naturel pour l’air inhalé. Cependant, l’inspiration buccale peut entrainer une sécheresse de la gorge, amplifiant la sensation de soif pendant l’effort.

En revanche, l’expiration peut s’effectuer indifféremment par le nez ou la bouche, offrant une flexibilité appréciable en fonction des préférences individuelles. Certains préféreront inspirer un temps et expirer trois temps, alors que d’autres auront tendance à respirer deux fois à l’inspiration et deux fois à l’expiration.

Parler en courant : un indicateur clé

Lors de courses à deux, le simple acte de discuter devient un indicateur clé de votre capacité d’oxygénation. La nécessité de maintenir une conversation mobilise la respiration, ce qui permet de révéler ainsi la cohérence entre votre effort et votre souffle.

Pour les coureurs solitaires, compter sans précipitation des nombres comprenant 5 chiffres se révèle être une pratique efficace pour réguler la respiration, rétablissant rapidement un équilibre optimal.

Dans les deux cas, si le souffle est coupé, c’est que le rythme de respiration n’est pas adapté.

Éviter le douloureux point de côté

Enfin, le redouté point de côté, cet invité indésirable, peut être évité en maintenant un équilibre adéquat entre l’inspiration d’oxygène et l’élimination du dioxyde de carbone.

De ce fait, vous minimisez le risque de spasmes douloureux, assurant ainsi une expérience de course plus agréable et sans entrave.

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